Qui Sommes nous?
La province du Kasaï Central, à l'instar de celle du Kasaï, est issue du démembrement de l'ancienne province du Kasaï Occidental. Elle compte les cinq territoires de Demba, Dibaya, Dimbelenge, Kazumba et Luiza et la ville de Kananga qui est le chef-lieu de la province
Mot du Gouverneur
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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site de notre chère province.
Le travail d’un Gouverneur est souvent méconnu du grand public. Pour l’essentiel, retenez qu’il m’importe avant tout de faciliter le développement de la province du Kasaï Central en mettant un accent sur l'amélioration soutenue des conditions de vie de tout le peuple Kasaïen. Entant que numéro un de la province, mon rôle est de faciliter à l'avancement de tous les secteurs de l'économie de la province.
Ce site a dès lors été conçu pour vous fournir toutes les informations utiles concernant la vie politique, économique et sociale de la province du Kasaï central. J'espère que ce site pourra rapprocher les fils et filles de la province afin qu’ils sachent comment leur province se porte.
Alors, bonne visite et à bientôt.
Notre Petite Histoire..
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Le Kasaï-Central est depuis 2015 une province de la République Démocratique du Congo à la suite de l'éclatement de la province du Kasaï-Occidental. Elle a pour chef-lieu la ville de Kananga.
La province a une superficie de 58,368 km2. Elle est située entre les parallèles 2° et 8° de latitude Sud et entre les méridiens 21°30’ et 24° de longitude Est.
La province du Kasaï-Central est bornée au nord par la province de Sankuru, au sud par la province angolaise de Lunda Norte et de la province de la Lualaba (au Katanga), à l’est par la province du Kasaï Oriental et à l’ouest par la province du Kasaï.
La création de Kananga, ex-Luluabourg, occupe une place importante dans l'histoire de la République Démocratique du Congo pour plusieurs raisons. C'est à Luluabourg qu'éclata la Révolte des Batetela de Luluabourg en 1895 et c'est de là également que s'organisa l'expédition de l'Allemand Wissmann pour explorer le fleuve Kasaï et pour occuper la région du Kasaï et du Sankuru.
Les premiers européens signalés qui arrivent en 1881 dans la région où aura lieu la fondation de la ville de Kananga sont deux Allemands : Paul Pogge et un jeune lieutenant âgé de 27 ans Hermann von Wissmann. Ce dernier appelle les habitants qui occupaient la région Bashilange.
Hermann von Wissmann, retourné en Allemagne se voit proposer par Léopold II de mener une expédition pour explorer le cours de la rivière Kasaï.
Wisseman n'y reste que deux jours. Puis il déplace la Pogge-Station sur la rive gauche de la Lulua et rebaptise ce poste Luluabourg. Les membres Angolais de l'expédition lui adjoignent le nom de Malange, prononcé Malandi par les Congolais. Puis ce premier poste est déplacé de la rive gauche à la rive droite de la Lulua en un endroit plus avantageux à son expansion.
À partir de février 1926, Luluabourg est accessible par les airs. Le 30 novembre 1927, le train arrive à Luluabourg. Le Chemin de fer du Bas-Congo au Katanga (BCK) a construit une station au kilomètre 701, à 600 mètres d'altitude.
Après l'extension de Luluabourg de l'autre côté de la rive, l'ancien emplacement continua à s'appeler Malandji-Makulu (=ancienne Malandji), nom conservé jusqu'à nos jours. Toutefois le nom de Malandji-Makulu souligne que la nouvelle extension de Luluabourg est Malandji-Mapya-mapya (Nouvel Malandji), appelé aussi Malandji-a-Nshinga (Malandji de lignes de communication).
Lors de la Table Ronde de Bruxelles où fut négociée l’indépendance du Congo, les différents représentants congolais s’étaient mis d’accord pour déplacer la capitale de Léopoldville à Luluabourg à cause de la position centrale de cette dernière. Sous la conduite du sécessionniste Albert Kalonji, la province du Sud-Kasai déclara son indépendance en 1960.
Mobutu Sese Seko rebaptisa la ville Kananga, appellation d'origine et ignorée par le pouvoir colonial. Et même, quand le capitaine Adolphe de Macar fit déplacer Malandji, la population, elle, appelait la ville Kananga-Malandji (wa Nshinga = des câbles électriques). Le successeur de Macar fut le capitaine Léon Braconnier qui fit prospérer grandement la région en intensifiant les cultures de riz, de maïs, de sorgho et en favorisant l'accroissement du gros et du petit bétail, faisant de cette ville le centre de distribution de toute la région voisine.